Pollution | Antivol73

Pollution athmosphérique

Pour l’aéroport de Chambéry, il n’y a aucunes mesures publiées. Cela semble satisfaire les parties prenantes : pas de mesures, pas de pollution.

Pourtant, notre bassin est souvent en alerte pollution ce qui contraint les automobilistes à réduire leur vitesse.

Aucune restriction ne concerne l’aéroport, dont le trafic augmente régulièrement.

CO2 VS pollution

Selon Rester-sur-Terre, il ne faut pas confondre émissions de CO2 et qualité locale de l’air. Les lobbys ont compris qu’il était mieux de n’évoquer que le CO2, et non des autres pollution chimiques, alors que :

Le CO2 a un impact global sur l’effet de serre
La pollution chimique a un impact très local sur les riverains des axes routiers et des aéroports.
Pollution chimique avec comme principales sources : le kérosène et les pneus : PUF (particules Ultra fines)

L’avion : champion de la pollution !

Alors que la pollution ne cesse d’augmenter sur terre, le ciel aussi est chargé de particules fines.

L’avion émet, sur un trajet de 500 km aller-retour, entre 145 et 241 kg de CO2 par passager !

En cause : le kérosène, un mélange d’hydrocarbures issu du raffinage du pétrole, servant à alimenter les turboréacteurs et les turbopropulseurs des avions. En fonction des différentes phases d’un vol, l’avion va brûler plus ou moins de kérosène.

C’est au décollage, pendant 4 km environ, que la quantité de kérosène nécessaire est très importante. Les personnes habitant près des aéroports subissent donc 2 pollutions pour le prix d’une : une pollution sonore et une pollution chimique.

Le Concorde, par exemple, consommait près de 450 L de kérosène par minute au décollage, avant qu’il atteigne son niveau de vol. Rappelons tout de même que, pour 1 kilo de kérosène utilisé, ce sont 3 kilos de CO2 qui sont émis dans l’atmosphère. Au final, 2 % des rejets mondiaux de CO2 sont émis par les avions de ligne !

Un grand nombre d'autres polluants nocifs

Les avions rejettent également d’autres gaz comme l’oxyde d’azote (NOx), le monoxyde de carbone (CO), les hydrocarbures (HC), le dioxyde de soufre (SO2) et les particules en suspension PM10 et PM2,5.

Si le kérosène est nocif pour l’atmosphère, renforce l’effet de serre, contribue au réchauffement climatique et impacte la faune et la flore (notamment lors des largages de kérosène en forêt), ses conséquences ne sont pas seulement environnementales. En effet, le kérosène est également responsable de maux de tête, de vertiges et de nausées, sans compter les particules ultra-fines qui s’incorporent dans notre organisme, laissant des traces dans les poumons, le foie et l’urine.